Habitats en milieux extrêmes

Aujourd’hui, des astronautes vivent de longues périodes en orbite à bord de la Station Spatiale Internationale. Demain, avec ARTEMIS et GATEWAY, ils devront s’adapter à des conditions similaires à 400 000 km de la Terre. À plus long terme, des missions habitées vers Mars nécessiteront une autonomie totale sur plusieurs années…

Organisée par la Commission Astronautique de l’Aéro-Club de France, la table ronde a traité des conditions de vie dans les « Habitats en milieux extrêmes ». L’événement a exploré la capacité des hommes à s’adapter à ces milieux à travers diverses expériences : dans l’espace (à bord de l’ISS), sur Terre (dans des « sites analogues » et les stations polaires) et dans les profondeurs sous-marines (à bord de SNLE).

Trois invités, accompagnés de Célia BATONON, élève-ingénieur spécialisée en physiologie spatiale ont partagé leurs visions expertes.

L’amiral Pierre-François FORISSIER, membre du Cercle de la Mer, ancien chef d’état-major de la Marine et commandant de sous-marin, a apporté sa connaissance de la vie en milieu confiné avec des équipages appelés à vivre en immersion pendant de longs mois.

Son expérience a été confrontée à celle de Michel TOGNINI, astronaute de l’ESA, et à l’analyse de Peter WEISS, ingénieur en habitats extrêmes, fondateur et CEO de SPARTAN SPACE.